Tableau abstrait 24x30 du mélange de framboise, magenta, noir et blanc.
Les vins du Bordelais sont des vins d’assemblage : les aléas climatiques de cette région au climat océanique et la diversité des terroirs de son vaste vignoble ont poussé à cultiver et assembler plusieurs cépages aux aptitudes complémentaires.
En rouge
Le cabernet-sauvignon confère aux vins structure et aptitude à la garde. Cette variété tardive aime les terroirs chauds et s’exprime parfaitement sur les sols de graves comme dans les AOC de la rive gauche de la Gironde et de la Garonne (pessac-léognan, graves, appellations du Médoc) où il domine souvent dans les assemblages.
Le cabernet franc donne aux vins une certaine vivacité et une grande finesse aromatique. Il est cultivé en Libournais, sur la rive droite de la Dordogne, notamment à Saint-Émilion.
Le merlot apporte sa souplesse et ses arômes. Il est très présent en Libournais, comme à Pomerol et Saint-Emilion, où il affectionne les terres froides à tendance argileuse. Sa maturation précoce et son aptitude à donner des vins plus vite prêts que ceux nés du cabernet-sauvignon en ont d’ailleurs fait le cépage majoritaire dans tout le vignoble bordelais.
Des cépages historiques s’ajoutent parfois aux assemblages : le malbec (cépage principal du cahors), le petit verdot, la carmenère.
En blanc
Le sémillon, pièce maîtresse des blancs, donne des vins gras, discrètement aromatiques. Il prend facilement la pourriture noble et constitue une composante majeure des vins liquoreux des deux rives de la Garonne (sauternes, barsac, sainte-croix-du-mont, loupiac, etc.).
Le sauvignon a gagné en popularité pour son côté vif et aromatique. La muscadelle, moins répandue, complète les assemblages de sa touche florale et muscatée.
L’ugni blanc et le colombard, cultivés dans la région de Cognac, se rencontrent dans les vignobles voisins du Blayais et du Bourgeais.
La majorité des plants bordelais se sont répandus dans le monde entier.